Petroşani – Données géographiques

Le relief dans le territoire administratif  est extremement dénivelé, spécifique pour la zone montagneuse, avec des cols sur les itineraries des deux rivières Jiu( le Jiu de l’est et le Jiu de l’ouest). Les massifs de montagne qui délimitent  la depression sont : Vâlcan au sud, Retezat au nord, Parâng à l’est et Godeanu à l’ouest, la plus grande altitude de la zone étant le pic Parângul Mare à 2.519 mètres. Tout au long du Jiu de l’est s’est formé une prairie et une terasse , la dernière ayant une surface lisse et étant un peu fragmentée. Parce qu’elle occupe le niveau intermédiaire entre les piedmonts et la prairie , elle a été mise en valeur par les cultures agricoles et au lond d’elle par les principaux moyens de communication.

À travers Petrosani passe  le Jiu de l’est et ses quatre affluents: : Maleia, Staicului, Slatinioara și Salatruc. A cause des pluies abondantes sur la surface de la ville Petrosani on trouve beaucoup d’eaux sousterraines et des sources.

Le municipe qui se trouve entre les montagnes Parâng, Retezat, Godeanu et Vâlcan accumule les caracteristiques d’un basin géologique bien define, d’un basin hidrographique et d’une depression morphologique et géographique en general.

Après la forme et la position qu’il occupe dans l’ensemble du relief , le municipe Petrosani s’inscrit dans ce géant couloir longitudinal qui divise les Carpathes Moyens. Celui-ci c’est un  couloir de dépression avec des fortes accentuations régionales qui est lié non seulement à la tardive modélation des Carpathes Moyens , mais de leur structure même et de la finalisation tectonique de cette unité en différentes étapes géologiques.

La première conturation du basin où se trouve le municipe Petrosani  date de la phase orogénique mézocrétacique du charriage charpatique, mais seulement quelques millons d’années plus tard , dans l’oligocène, s’est produite la soumerssion et l’invasion de la mer , par laquelle  commence le cycle de sédimentation dans ce basin.

Les plus anciens dépôts avec lesquels est commencé  le remplissement du basin sont formés de conglomérats avec du ciment argileux rouge. Les fragments de cristals de roche et leur disposition dans une stratification en torents  constitue un indice de valeur pour l’aspect général de la région dans cette époque là. Les montagnes d’autour formaient dans la mer oligocène un vrai archipel  soumis à une érosion active. Les eaux courts et rapides en sillonant  les îles de l’archipel ont transporté des alluvions grossières qui mises au fond de la mer sont devenus des conglomérats sortis au jour par l’érosion sur les côtés de sud et de l’ouest du basin. Le passage de l’oligocène au miocène a signifié non seulement un apaisement de l’intensité de la sédimentation  et du changement de la nature des formations ( une alternance de marnes et d’argiles)  mais aussi le début d’une phase de sédimentation d’une grande importance pour cette région.

Le Défilé de Jiu

Le Parc National le Défilé de Jiu est une région protégée, d’intérêt national qui correspond à la IIè catégorie IUCN ( parc national), située au Sud-Ouest du pays, sur les territoires des départements Gorj et Hunedoara.

Dans la zone du parc il y a la Monastère Lainici, un monastère ortodoxe de moines, bâti en 1817. Le lieu de culte porte le nom de L’Entrée dans l’église de  Notre Dame.

La zone protégée se trouve à l’extrémité sud du département de Hunedoara ( dans les territoires administratifs des villes Aninoasa,Petrosani et Vulcan) et à l’extrémité nord du département de Gorj ( dans le territoire de la ville de Bumbesti-Jiu et de la commune Schela) et elle est traversée par la route nationale DN66 qui joint le municipe de Deva à la ville de Filiasi.

Le Parc National le Défilé de Jiu a été déclarée zone protégée en 2005, par la Décision du Gouvernement no 1581, du 8 décembre ( en ce qui concerne le régime des régions protégées, la préservation des habitats naturels, de la flore et faune sauvage, approuvée avec des modifications et additions par la Loi no 462/ 2001) et a une superficie totale de 11.127 ha.

Le Parc National se développe sur le côté ouest des Carpates Méridionales, entre les Montagnes de Valcan ( groupe de montagnes des Retezat-Godeanu), et les montagnes de Parang à l’est (qui appartiennent au groupe de montagnes Parang-Sureanu-Lotrului) ; le long de la rivière de Jiu, à la confluence de Jiu de l’Est , Jiu de l’Ouest et la vallée de Sadu, il y a une zone alpine ( avec des rochers,raide et en calcaire, des sommets,des moraines, des gorges,des cascades,des ravins,des prairies et forêts),avec des résérvations naturelles : le Sfinx de Lainici (formation géologique mégalithique ayant la forme d’un sphinx) et les rochers Rafaila ( zone protégée d’intérêt géologique et de paysage au cadre de laquelle il y a plusieurs formations rocheuses formées de rochers métamorphiques de schistes avec des insertions de cloritoid).

La zone naturelle dispose de plusieurs types d’habitats ( des forets de Dacia de hêtre –Symphyto-Fagion), des forêts alluviales avec Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnion incanae, Salicion albae), des forêts de  Tilio-Acerion  sur les  pentes raides, des moraines et des ravennes, des forêts de chêne de type  Galio-Carpinetum, des fôrets de hêtre de type Fagetum Luzulo,des forêts de hêtre de type Asperulo-Fagetum, des forêts illyriennes de chêne avec du charme (Erythronio-Carpiniori,),des forêts acidofiles de Picea abies ,de la région alpine (Vaccinio-Piceetea), des communautés de bord avec des herbes hautes hygrophiles du niveau des champs jusqu’à celui alpin,des sources pétrifiantes avec formation de travertin (Cratoneurion), de la végétation boisée avec Salix eleagnos le long des rivières de montagne, de la végétation boisée avec Myricaria germanica  le long des rivières et de la végétation herbacée sur les rives des rivières de montagne qui abritent une gamme diverse de flore et de faune spécifique à la chaîne carpatique des Méridionales.

Le Parc est couvert en proportion de 80% de fôrets de hêtre (Fagus sylvatica) et de sessile (Quercus petraea), en association avec le charme (Carpinus betulus) ou le cendre (Fraxinus). La flore de la couche d’herbe a dans sa composition plus de 550 espèces cormophytes et plus de 140 thallophytes ( espèces avec un seul thal, qui se multiplient par spores). La faune est bien représentée par des mammifères, oiseaux,amphibiens, reptiles, poissons et insectes.

Le Parc national se pose au-dessus du site d’importance communautaire – le Défilé de Jiu ( site SCI ),ayant à la base le nom de quelques espèces de faune et de flore sauvage, parmi lesquels sept espèces de mammifères : l’ours brun (Ursus arctos) ,le lynx (Lynx lynx),la loutre de rivière (Lutra lutra), la chauve-souris grande avec du fer à cheval (Rhinolophus ferrumequinum), la chauve-souris commune (Myotis myotis), la chauve-souris avec des oreilles de souris (Myotis blythii) et la chauve-souris à longues ailes (Miniopterus schreibersi); deux amphibiens : ivoras-à-ventre jaune (Bombina variegata) et le triton avec la crête (Triturus cristatus) ; quatre espèces de poissons : le barbeau violacé ((Barbus meridionalis), la barbotte (Cottus gobio), dunarita (Sabanejewia aurata) et le petit porc de gué (Gobio uranoscopus) ;

Il y a aussi 8 espèces d’invertébrés : le cafard ermite (Osmoderma eremita), le cafard d’eau (Rhysodes sulcatus), radasca – insecte coléoptère – ( Lucanus cervus), le couturier grand du chêne (Cerambyx cerdo),le couturier gris du chêne (Morimus funereus), le couturier alpin (Rosalia alpina), le cafard rouge (Cucujus cinnaberinus) et le cancer de champ (Austropotamobius torrentium).

D’autres espèces de faune ( mammifères, reptiles et amphibiens) signalés dans la zone du site : le chèvre noir (Rupicapra rupicapra), le cerf (Cervus elaphus), la biche (Capreolus capreolus),le chat sauvage (Felis silvestris), le martre d’arbre( Martes Martes), le pars( – entre écureuil et souris-) commun (Myoxus glis), le pars de noisette (Muscardinus avellanarius),le serpent de noisette(Coronella austriaca), le serpent d’Esculap (Elaphe longissima),le lézard de champ (Lacerta agilis),le lézard vert (Lacerta viridis),le serpent d’eau (Natrix tessellata),le lézard de mur (Podarcis muralis), le serpent aveugle (Anguis fragilis),la grenouille-rouge-de-forêt (Rana dalmatina), la grenouille galleuse brune ( Bufo Bufo), le triton de montagne ( Triturus alpestris),ou le salamandre de feu (Salamandra salamandra).

Au niveau des herbes il y a une plante ( étant sur le même axe de la Directive du Conseil de l’Europe – 92/43/CEE) de l’espèce Tozzia carpathica, connue sous le nom populaire de l’herbe du cou.

L’accès dans le défilé de Jiu se fait ainsi :

  • La route européenne E79 : Targu-Jiu – Bumbesti Jiu
  • La route européenne E79 :Deva – Simeria – Calan – Hateg – Pui – Banita – Petrosani

La grotte de Bolii

La grotte de Bolii est située dans la partie nord de la ville de Petrosani,à 6 km, sur la route qui unifie la Vallée de Jiu du Pays de Hateg, dans le lieu où l’on rencontre les Montagnes Retezat et Sebes.Le nom de la grotte provient probablement de la famille Bolia qui y a eu des propriétés de terre et de forêts ,à partir même du XV-ème siècle .La grotte commence là où le Ruisseau Jupaneasa se perd dans les calcaires jurassiques, par un portail spectaculeux de 20 m à la base et de 10 m en hauteur.Des formations de drainage apparaissent dans les endroits hauts et sur le plafond du couloir souterrain. Sur une longueur de 466 m la galerie descend 3 m seulement.À la sortie de la grotte le ruisseau porte le nom de Galbina.

La grotte de Bolii est une pénétration naturelle, accessible sur toute sa longueur, l’une des peu grottes du genre du pays.Pendant les années 60, la grotte a été aménagée avec des ponts de passage au dessus du ruisseau mais ceux-ci ont été détruits dans le temps.La grotte a été abandonnée jusqu’il y a peu de temps,quand les spéléologues locaux de l’Association Petroaqua, ont recommencé son aménagement.On a monté de petits ponts qui servent à parcourir  tout le vide souterrain sans danger.

Dès la période entre deux-guerres, dans la plus grande salle de la grotte, ont été organisés des concerts de musique. La salle a été nommée Salle de concert et de danse à la suite de l’acoustique particulière dont elle en a fait preuve. En 2007,le premier mai,toujours en esprit de la tradition, on a passé des manifestations artistiques aussi à l’intérieur qu’à l’extérieur de la grotte.

À l’intérieur de la grotte il y a deux espèces de chauve – souris.

«  L’image de Notre Dame avec l’enfant dans ses bras,est une image que j’ai cru être une peinture ou sculpture dans le parois latéral mais, tout en marchant dans l’eau et touchant le mur , j’ai compris que c’était seulement l’effet de la lumière bleue du projecteur et, bien sur, l’inspiration divine de celui qui l’a mise en valeur. Des félicitations à celui qui a réalisé cet effet et aux autres artistes qui, par différents effets de lumière nous ont montré des beautés difficilement perceptibles par un simple spectateur »( mecanturist.ro).

La grotte de Bolii appartient à la région protégée du Parc National Gradistea Muncelului – Cioclovina contenant 8 réservations et monuments de la nature mais aussi des monuments historiques comme : la Citadelle Dacica Banita ou la Tour Médiévale de Crivadia.

Comme réservations et monuments naturels il faut rappeler aussi : le Complexe carstique Ponorici –Cioclovina ( la grotte de Valea Stanei), Cheia et la grotte de Sura Mare, la grotte de Tecuri, les terrains de foins de Pui, le lieu fossilier de Ohaba Ponor, Les Quais de Crivadia et la colline de la Grotte Bolii.

Grâce au vide souterrain généreux de l’intérieur de la grotte, les Allemands ont choisi de filmer quelques scènes pour le documentaire ‘’ La Légende de Niebelungs’’

La Station de Parang

La station de Parang est située à une altitude de 1800 mètres environ, à l’Est du défilé de Jiu, à une distance de 5 km environ de Petrosani,dans les montagnes de Parang, dont le potentiel touristique est particulièrement grand.Cet emplacement est devenu les dernières années de plus en plus connu parmi les touristes qui aiment surtout les sports d’hiver  , grâce aux pistes modernes dont il dispose.

A partir de l’année 2009, La Station de Parang a été attestée comme station touristique d’intérêt national et comme l’une des plus importantes de notre pays.Celle-ci est dotée  de cabanes touristiques et de divers emplacements de repos qui rejouissent d’un grand nombre de touristes  provenus non seulement des localités de la dépression de Petrosani mais aussi des localités plus lointaines comme Deva,Timisoara,Craiova et meme Bucarest.L’accès à la location se fait sur la route nationale  DN66 jusqu’à Petrosani ensuite,8 km encore, sur la route départamentale DJ709 jusque dans la zone de Rusu.De là, l’accès vers la zone alpine de Parang se fait par un chairlift,le deuxième comme longueur du pays,après celui de Borsa.En été on peut monter jusque dans la station en automobile.

Les touristes venus dans la station de Parang peuvent opter soit pour un logement aux pieds de la station ,dans la zone de Rusu, soit pour un logement dans les nombreuses cabanes de la zone alpine.Là, il y a l’hotel Rusu, élevé sur le lieu de l’ancienne cabane de Rusu,une construction moderne qui dispose de 72 endroits d’hébérgement.

Dans la station de Parâng il y a la possibilité de pratiquer des sports d’ hiver sur les 9 pistes de ski : la piste A,la piste B,la piste Europarang,la piste sous le téléski,la piste Saivane,la piste C, la piste le Couloir du cochon, Intermédiaire Le Téléski neuf et la piste Le Mur de la Mort. Les pistes sont amenagées aussi pour les avancés que pour les débutants et disposent de téléski et d’instalations nocturnes.En hiver, excepté le ski, on pratique aussi d’autres sports d’hiver comme :la luge, le snowboard, les promenades en scooter,le vol avec la parapente.Bien qu’elle soit renomée pour les pistes de ski,la station présente un grand nombre de touristes dans la saison chaude aussi; on pourrait suivre les tracés marqués pour arriver à des objectifs touristiques importants de Parang ou bien pratiquer des sports extrêmes comme Off-road,parapente,Down. Là ,on  peut mentionner d’importantes attractions touristiques comme les pics alpins abrupts et les seaux profondes dans lesquels se sont formés plus de 40 lacs glaciaires, surnommés les perles de Parang.Dans les montagnes de Parang il y a la Résérvation Géologique et Botanique Calcescu avec les lacs Calcescu,Pencu,Vidal ou le lac la Grande Soif. D’autres lacs glaciaires importants de la région sont le lac Rosiile, le plus profond de tous les autres,le lac Iezerul Glacé ou le lac Mija.Une autre valeur touristique importante de cette région est donnée par le défilé de Jiu, l’une des plus importantes fente des Carpates, avec des paysages insolites et des possibilités pour les promenades et l’alpinisme.

Le Musée Minier

Le siège du Musée Minier de Petrosani se trouve dans un bâtiment monument historique de la catégorie B, inclus sur la Liste des Monuments Historiques ( LMI 2010) à la position no 394, ayant le code HD-II-m-B-03409, sous le nom de   Premier siège de S.A.R Petrosani, aujourd’hui ‘’ Musée Minier’’, daté de 1920.

Le bien connu Musée Minier de Petrosani a été fondé à la base de la Décision du Conseil Populaire de la Région de Hunedoara, no 750, du 4 août, 1961. Le premier siège du musée a été no 1, rue Creanga, dans une maison située sur le terrain du Parc Central actuel, près de la Maison de Culture. Pendant les années 1961-1966, l’activité s’est déroulée dans cet immeuble qui a eu un rôle de dépôt plutôt, l’espace de l’exposition étant très petit.

Conformément à la présentation de l’historien Dumitru Ioan :

La première exposition organisée par l’institution récemment fondée, trouvée sous la direction du premier directeur, le professeur Nicolae Cerchez, a été dédiée à la Révolution Cubaine et a eu lieu dans la salle du Théâtred’Etat ( il s’agit de l’ancien théâtre de la colonie). L’été de l’année 1964, à la direction du musée est nommé le professeur Ion Poporogu qui avait activé jusqu’alors, comme professeur au Lycée Théorique.

L’année 1966 apporte le démenagement du musée dans son siège actuel. L’organisation  du musée dans l’immeuble et aussi en plein air, a été réalisée par la coopérative ‘’ Décorative’’ de Bucarest, société spécialisée en aménagements expositionnels.

À partir des années 1965-1967, le bâtiment a commencé à fonctionner comme le ‘’Musée Minier’’, disposant d’une collection de pièces qui attestent l’histoire de l’exploitation minière de la Vallée de Jiu : des documents originaux, des photocopies, des croquis, des appareils, des équipements de mine, des insignes, l’ évolution de la tecnique de mine dans la Vallée de Jiu représentée par des outils et des machines, à côté de différents appareil de profile,ainsi que des objets spécifiques à la vie dans la région.La collection du musée contient aussi une section de géologie, représentée par des rochers et fossiles végétaux et animaux.

Le 18 octobre ,1970 on a fondée  , dans les salles du Musée Minier, la première Section  de Numismatique de Roumanie.

Les années à venir, le Musée Minier a été conduit, à tour de rôle, par les professeurs Cornel Platon ( entre 1977-1978) et Dumitru Peligrad (entre 1978-1993) et en 1993 , l’ingénieur Gheorghe Poncis prend la direction du musée.Entre 1996-1998, période purement administrative, on a fait réparer totalement le bâtiment du musée.

Petit à petit, le musée est devenu une institution intégrée dans le circuit culturel du pays et de l’étranger. Le 4 août 2011, on a fêté 50 années d’existence et le musée a réussi à abriter plus de 4000 d’objets exposés spécifiques. Conformément aux Lois des Musées et des Collections Publiques, no 311/2003, actualisée en 2012, et aux Normatifs de Classification, publiés dans le Moniteur Officiel en 2007, l’institution de Petrosani représente un musée de science et de technique, d’importance locale, qui detient dans son patrimoine  des biens culturels mobiles, représentatifs  pour la région.

Le musée a été aussi l’hôtesse de beaucoup d’expositions qui se sont diversifiées par rapport aux années passées, en passant, petit à petit, de l’art plastique – sans la négliger pourtant – à la numismatique, aux expositions de technique minière, tourisme, art photografique, des photos d’époque des villes minières, etc.

Le musée et les collections publiques,au-delà de leur création et forme de propriété et administration du patrimoine du musée, fonctionne en accord avec les normes méthodologiques à l’égard des musées et collections publiques,élaborées par le Ministère de la Culture et des Cultes, sous l’avis de la Comission Nationales des Musées et Collections, approuvés par ordre de Ministre de la Culture et des Cultes.

Programme en cours:

Lundi: fermé

Mardi – Vendredi: 9.00 – 16.00

Samedi – Dimanche: 9.00 – 15.00

Prix des billets:

Adultes : 3 lei

Enfants: 1,50 lei

La Citadelle de Banita

Sur le territoire de la localité de Banita il y a la Citadelle geto-dace Banita, l’une des plus spectaculaire citadelle dace qui date du temps de Burebista. La citadelle a été rénovée pendant le règne de Decebal mais, à la suite des guerres daco-romaines, elle a été détruite.Elle se trouve dans la limite Ouest du bassin de Valea Jiului, dans la partie la plus haute de la Colline Bolii.

Grâce à son emplacement, la citadelle offre la sécurité. Vue de la route , elle semble être un rocher qui ne dévoile pas ses trésors cachés. Trouvée entre trois collines, celle –ci bloquait l’accès vers Sarmizegetusa Regia, au Sud, étant près de la route qui passait de Carpates vers la Gorge Valcan et Merisor.

Le système de défense était unique, les murs de l’intérieur, les tours et les platformes pour la lutte sont emplacés en marches, à cause des pentes très raides et de l’absence des surfaces lisses. Pour cela, les constructeurs ont nivelé la zone.

Située à une altitude de plus de 900 mètres, la citadelle a été découverte entre 1961 – 1962 au cours de la seule recherche sur cet objectif d’une grande importance historique. Située sur un rocher très raide et isolé, avec une pente d’environ 250-300m, l’accès était presqu’impossible; on pouvait arriver à la citadelle seulement par le côté nord, où, l’entrée était marquée d’une porte et d’une échelle monumentale, de 45 m de longueur.

À l’intérieur de la forteresse on peut observer une espace de défense et d’habitation, situé sur les trois terrasses obtenues sous l’action de nivellement. Deux canaux coupés en pierres drainaient l’excès d’eau qui était dans la zone de la fortification.

La Citadelle de Banita a représenté un point principal dans le système de fortifications et de défense dace. Selon les historiens ,le système de fortifications était formé d’un mur de défense en pierre de calcaire façonnée, une onde de terre et des platformes de combat. Dans la partie la plus haute de la tour on a construit une tour-habitation.

À l’intérieur de la Citadelle Banita ont été trouvés de nombreux outils, de la céramique et des matrices pour faire des objets em métal mais aussi un sanctuaire à l’extérieur de la zone fortifiée, qui a été étudié par les archéologues. Ceux-ci ont affirmé que le rôle de la forteresse était militaire. À la suite de la destruction de la citadelle, l’armée roumaine a avancé vers Sarmizegetusa Regia, chose confirmée par l’existence des camps découverts à Jigonul Mare et Comarnicel.

La Citadelle de Banita  a été déclarée patrimoine culturel UNESCO et pourrait être aménagée le cas où le Conseil du Département de Hunedoara réussira à l’obtenir. La citadelle peut être accessée suivant la route européenne E79 et on récommande aux touristes qui y arrivent de visiter la Réservation Gradistea Muncelului où il y a aussi la Citadelle Dace Bolii, les Canyons de Crivadia et la Grotte de Bolii.

Sommets dans les montagnes de Parang

Dans l’espace vaste des montagnes, entre la rivière de Jiu et celle de l’Olt, les montagnes de Parang, qui occupent une superficie de 1100 km²,sont les plus hautes,les plus rocheuses et les plus importantes.

Un aspect général du plus développé groupe des Carpates Méridionales, celui des montagnes entre Jiu et Olt, ressemble à une paume géante ,les doigts épars où, le dos de la main situé au Sud-Ouest, est la grande citadelle en pierre de Parang et les doigts, les montagnes de Surianu,Lotrului,Latoritei et Capatanii, qui se dispersent vers le Nord, Nord-Est et Est.

Ce géant  creux de la main  a une forme de polygone, l’axe vers le Nord-Sud,long d’environ 32 km.Le grand centre géographique où se rencontrent les cinq massifs de montagne est la Côte de Rus (2301m) ,entre les bassins de Jiu,Lotru et Gilort.

Vers le Nord-Ouest, les montagnes de Parang, dominent la dépression de Petrosani comme un immense parapet.Vers le nord, la vallée de Jiet le sépare des montagnes de Surianu et de la vallée de Lotru.

Vers le Nord-Est confine aux montagnes de Latorita et vers l’Est , la vallée d Oltet le sépare des montagnes Capatanii. Vers le sud, les montagnes de Parang sont

délimitées par la dépression subcarpatique de l’Oltenia par une zone de transition étendue jusqu’à l’allignement Bumbesti – Crasna –Novaci – Polovraci.

Du point de vu géologique, dans les montagnes de Parang on rencontre les principales unités structurales des Carpates Méridionales : les domaines Gétique et Danubien.La toile gétique , peu répandue dans les montagnes de Parang, est rencontrée dans la partie nord –ouest et nord-est, étant représentée par des rochers fortement métamorphosés – gneiss,quartz – feldspathiques,paragneiss,amphibolites, mica et des schistes métadiorites.

L’unité Danubienne étendue sur la plus grande superficie des Montagnes Parang, contient des schistes cristallins d’épizone, donc  mica schistes, schistes, fortement associés aux rochers granitiques.

Les recherches géologiques ont prouvé que les montagnes de Parang, à cause des mouvements verticales de l’écorce de la terre,se sont élevées plus de 1300 m.Au quaternaire, quand les montagnes hautes et les continents de nord étaient gouvernés par les grandes glaciations, sur les sommets des Parang,les glaciers dominaient aussi.Les traces de ces glaciers peuvent s’observer aujourd’hui encore, après des dizaines de milliers d’années – d’énormes cirques glaciaires, des vallées d’origine glaciaire,nettement délimitées,avec des parois presque verticales et le fond lisse, avec des blocs erratiques.

Les seaux de Parang abritent presque 40 lacs d’origine glaciaire, parmi eux, le Mirroir de Mandra, Mija,Rosiile ou Calcescu étant d’une beauté troublante – raison pour laquelle ce massif occupe la trosième position dans la hiérarchie des Carpates Roumains. L’axe orographique majeur des montagnes de Parang est formé d’une cime principale,jalonnée par les sommets Parangul Mic ( 2426m), ), Parângul Mare (2519 m) Setea Mică (2278 m ), Setea Mare (2365 m), ), Mohorul (2337 m), Urdele (2228 m), Păpuşa (2136 m), Cioara (2123 m), Parângul Mic (2074 m), Cârja (2405 m), Stoieniţa (2421 m), Gemănarea Micaia ( 2170 m), orientés en grande partie de l’ouest vers l’est mais, présentant sur le côté ouest deux arcs ayant la concavité vers le nord, la cime se prolongeant sur une distance de plus de 40 k m, à une altitude de plus de 2000 m. Par leur altitude maximum, le sommet Parangul Mare (2519 m) – les Montagnes Parang, occupent la deuxième position dans la hiérarchie des Carpates Roumains après les montagnes de Fagaras. Une forte ramification  commence même au sommet Parangul Mare, par le sommet de Mândra (2360 m) au sommet de Molidus ( 1758 m) , de là se sépare comme un trident dans d’autres cimes,étendues entre Gilort et Jiu. Près du sommet Mandra il y a une autre cime qui s’allonge vers le sud –ouest par le sommet de Tapul ( 2010 m) et le sommet de Recii (1468 m).

La flore et la faune de Parang sont spécifiques aux hautes montagnes.Dans les seaux glaciaires il y a des tapis de genévriers, de grandes superficies couvertes de pivoine de montagnes ( Rhododendron Kotschyi) et du grosseille ( Vacciinium Uliginosum).Dans la vallée de Latorita pousse un fort petit arbre de mélèze( Larix decidua), et sur les calcaires de la montagne de Gauri il y a aussi l’edelweiss ( Leonthopodium alpinum) . Le chèvre noir est fréquemment rencontré dans les montagnes de Parang et le luop (Canis lupus) et l’ours (Ursus avetos) n’hésitent pas à faire leur apparition, surtout en été , autour des bergeries. Dans les lacs Rosiile ( l980  m. 33,76 ha. ) şi Câlcescu ( l935 m. alt. 3,02 ha.), Mija ( l980 m. alt. 0.8 ha. ), Mândra ( 2184 m.alt, 1,12 ha.) et dans les vallées supérieures du défilé de Lotru, vit la truite (Salmo truta fario).

Le lac alpin Calcescu et ses alentours constituent une réservation naturelle complexe, nommée  ‘’Complexe glaciare Calcescu’’, destinée à protéger les éléments géologiques, floristiques et de paysage ,spécifiques à cette zone d’une rare beauté sauvage.

Les montagnes de Parang se trouvent près du chemin de fer Simeria – Petrosani – Targu Jiu et de la route national DN66 ( Simeria – Petroşani – Tg. Jiu ), DN 67 Drobeta Turnu Severin – Tg, Jiu – Râmnicul Vâlcea ), DN 67C ( Bumbeşti – Novaci – Rânca – Obârşia Lotrului – Oaşa – Sebeş).Cette route, connue comme TRANSALPINA, est une route nationale qui a la cote la plus haute pour traverser les Carpates Roumains ( dépression Urdele 2141 m).A l’intérieur du massif il y a des routes secondaires ou des routes forestières, quelques unes accessibles aux automobiles aussi, dans les vallées de Jiet, Sadu (de Livezeni) Polatiştei (de Gura Polatiştei ) Alunului (d’ Arseni ), Crasnei (de Crasna), ), Bahniţei ( de Săcelu), Gilortului (de Novaci). Le réseau de sentiers touristiques marqués dans les Montagnes Parang contient 18 itinéraires partagés homogènement sur toute la superficie du massif, avec des degrés de difficulté différents.Il est conseillé de faire des promenades seulement accompagnés par les guides de montagne très bien qualifiés.

Sursa: www.czearad.ro